MILANO PORTA NUOVA

Le site, une friche abandonnée, constituait autrefois une énorme barrière urbaine en raison de sa grande superficie occupée et entourée que par des infrastructures routières. En réponse à cela, Porta Nuova vient retisser les liens à l’échelle de la ville afin de reconnecter les secteurs environnants ensemble, bien que la dimension de ses îlots paraisse grande.

 

Plus spécifiquement, le projet propose la continuité des axes de circulation existants, afin de les prolonger dans le coeur du projet. La Place Garibaldi témoigne bien de ce phénomène par ses nombreux liens avec la vieille ville située au sud. D’ailleurs, les courtes distances entre les multiples points d’accès du projet témoignent de la facilité d’accès, bien que la plupart du développement soit surhaussé par rapport au sol. C’est donc avec de multiples passerelles et d’escaliers, entre les bâtiments ou à travers ceux-ci, que Porta Nuova renchérie ses accès.

 

Par contre, dans le secteur de Varesine, l’implantation des maisons de ville représente une véritable barrière urbaine. Contrairement au concept original, le projet a uni tous les bâtiments en ne laissant aucun lien sur la longueur entre la section parc de Varesine et la rue opposée. Ce faisant, la distance entre les deux points d’accès est deux fois plus longue que tout autre réalisé dans le projet. Les maisons de ville créent un véritable obstacle à contourner qui ne peut malheureusement s’effectuer que par les extrémités du site.

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Enfin, le surhaussement du projet a bien été travaillé dans son ensemble puisqu’il ne semble pas nuire aux accès. Il est certain que la lisibilité des accès est affectée, mais ce point sera traité plus tard. En revanche, l’accessibilité universelle demeure compromise puisque plusieurs points d’accès ne facilitent pas la tâche pour les gens à mobilité réduite.