2.1 HISTORIQUE DU SITE
L’analyse de cartes anciennes de la ville de Milan permet de situer le site dans l’évolution morphologique du tissu. Ainsi, on remarque que le positionnement des gares à travers les époques a participé au morcèlement des quartiers de Milan en créant une scission entre le centre historique et sa périphérie. Avec le temps, le déplacement de la gare Centrale a permis au quartier de se perméabilisé (si tant est qu’un boulevard demeure plus perméable qu’un chemin de fer) et de se densifier. Le secteur de PORTA NUOVA est pourtant demeuré à l’état de friche. À la comparaison des documents, nous déterminons que le site a servi à entreposer les différents équipements ferroviaires au fil des déplacements et créations de nouvelles gares. Avec l’arrivé de la station Garibaldi en 1961, le secteur est demeuré à l’abandon, sorte de no-man’s land composé de gravier, de bitume et de résidus de rails.
SOURCE: STAGNIWEB
1950
1961
1975
La friche ferroviaire abandonnée à travers les années après la guerre
SOURCE: URBANFILEMILANO
2.2 LE FLUX ET LES TRANSPORTS
L’analyse des différents liens de transport (Tram, Métro, Train) à proximité a ensuite relevé l’intérêt du secteur PORTA NUOVA. Les développeurs y voient une opportunité de connexion à l’aéroport (Malpensa) et au secteur de l’Expo 2015, mais aussi une opportunité de créer une nouvelle centralité par rapport à la ville de Milan. Le projet deviendrait donc une nouvelle place de la gare intermodale, dans la mentalité propre au Transit Oriented Development
SOURCE: DOCUMENTATION PERSONNELLE
CRITIQUE DES THÉORIES ET ANALYSE URBAINE